Les médias n’en parlent peut-être pas, ou pas assez. Montant et descendant, préoccupés par les soucis, liés à la gestion du quotidien, les Kamers y prêtent-ils attention ? Y font-ils suffisamment attention? Comment le savoir? C’est pourtant dans l’air du temps. Dans l’air du temps, notamment dans les grandes villes, où on en voit chaque jour. Chaque jour un peu plus, en situation professionnelle. Faisant leur boulot, avec assurance. haque jour, elle bouge : Elle bouge, et ils changent, ils se transforment. Elle, c’est notre vie et eux, ce sont nos comportements. Parfois, de façon à peine perceptible, sans que nous ne nous en rendions compte.

Progres - sivement, il nous devient difficile de gérer, de le gérer. De fonctionner, et même d’exister au quotidien, pour certains. Par exemple exister, sans celle-ci ? Cette espèce d’outil, d’instrument quasi-magique, permettant d’en éviter. Eviter tracasseries, paperasserie et même états d’âmes des guichetiers et guichetières. Avec ces personnes, qui, décaissent vos sous. Voilà aussi pourquoi, non sans enthousiasme, beaucoup de Kamers se sont mis, à la carte. Cette carte, grâce à laquelle, vous devriez retirer de l’argent (votre argent), aux « payeurs automatiques». Payeurs, distributeurs automatiques, installés dans les banques et ailleurs. Question, en principe, de faciliter le quotidien aux Kamers, comme à d’autres citoyens de la planète. Retrait de ce qui leur appartient. Sur le principe, et en principe, génial ! Génial, formidable. Sauf que régulièrement (comme par extraordinaire), les vendredis, samedis, dimanches, souvent, quelle galère! Alors que vous avez un besoin urgent d’argent, de cash, de liquidités, c’est impossible. Mi- ironiques, mi- moqueurs, mi-compassifs, les vigiles vous répondent : « les machines ne marchent pas… !»

C’est vrai, avec le temps qui passe, les femmes Kamers, travaillent, dans la plupart des secteurs d’activités. Ce n’est pas la toute récente Fête nationale, qui viendra le démentir. Ainsi, à l’occasion du défilé, au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, les dames des forces de défense et de sécurité aurontelles, avec brio, « assuré »… Une fière chandelle donc, pour les femmes Kamers, se déployant, s’épanouissant dans plein de « couloirs ».

A l’instar de celles, se positionnant de plus en plus, dans ces entreprises. Les entreprises de… gardiennage. Avec une présence féminine, toujours croissante. Des « vigiles-femmes», sans complexes. Ne se laissant pas facilement impressionner, voire intimider. D’ailleurs, avec un plus, un atout, n’ inexistant pas toujours, chez beaucoup de leurs collègues hommes : leur fière allure. Fière allure, dans leur uniforme entretenu, souvent de façon impeccable.